Ouran Gakuen
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 En fuyant l'ennui...

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Edhelwenn Myosotis
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MessageSujet: En fuyant l'ennui...   En fuyant l'ennui... Icon_minitimeMer 4 Mar - 5:20


*Searching for entertainment...*


Je marchais seul en broyant du noir comme d'habitude, dans les immenses couloirs subtilement éclairés du palais qui servait d'asile aux élèves de Ouran, de sombres images d'un passé que j'avais tenté d'oublié pendant des années ressurgissant soudain de nulle part et sans raison réelle comme un mauvais songe.

J'étais perdu dans mes pensées donc, les yeux fixés vers le sol de marbre blanc qui semblait glisser sous mes pas comme de la glace et mes écouteurs hurlaient doucement une musique de My Chemical Romance dans mes oreilles habituées.

Hand in mine, into your icy blues...


J'étais nouveau dans cette école de riches, je n'avais pas encore visité la totalité de l'école. Je m'en fichais, pour l'instant j'essayais juste de trouver un moyen de rompre l'ennui mordant qui tentait de m'envahir petit à petit et de ronger le trognon qui me servait encore de coeur.

J'étais donc en train de marcher, imperturbable et sombre lorsque j'entendis des voix de filles. Sûrement des première année vu le timbre de leurs voix.

I'll end my days with you in a hail of bullet...


J'étais au rez de chaussée dans un couloir menant à la Cour Intérieure, d'après ce que disait le petit écriteau accroché au dessus de la porte de bois sombre à ma gauche.

Les possesseurs des voix que j'avais entendus sortaient de la dite cour.

*Tiens, enfin une source d'amusement*
pensai-je avec une petite touche d'ironie, mon humeur illuminée succinctement.

Un sourire narquois s'étala presque involontairement sur mon visage. J'avais entendu des rumeurs. Apparemment, on parlait déjà de moi. Que dis-je "On"? Non, les filles, presque toutes les filles parlaient de moi, de mes yeux vairons, de mes cheveux blond vénitiens et de mes habits noirs "tellement classe", alors que je venais à peine d'arriver et qu'aucune d'entre elle ne connaissaient ne serait-ce que mon âge. Ces filles gloussantes qui s'apprêtaient à venir à ma rencontre feraient sûrement partie de ces bandes de commères qui adoraient parler de choses qu'elles ignoraient.

I'm trying... to let you know... how much you mean...

Amusé, je m'arrêtai, mains dans les poches, devant la porte de la cour intérieure, impatient de voir comment allait se dérouler ma première altercation avec un autre être humain de cette école.


Dernière édition par Edhelwenn Myosotis le Ven 13 Mar - 3:07, édité 1 fois
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Miharu Sôma
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MessageSujet: Re: En fuyant l'ennui...   En fuyant l'ennui... Icon_minitimeMer 4 Mar - 13:42

Plus je marchais seul, plus je me demandais combien de temps j'allais continuer a resté à l'écart des autres élèves. Je regardais devant moi sans calculer les élèves qui passaient en me regardant bizarrement.. Deux barrettes blanches attachaient ma frange de chaque côté, laissant voir mon visage innocent. C'est sûrement à cause ça... Les couloirs de Ouran sont vraiment immenses. Sans raison particulière, je m'arrête soudainement et commence à lever la tête pour "admiré" le plafond... Cette étrange attitude étais sûrement due à l'ennui... Je commence même à danser dans le couloir en tournant sur moi-même mais, comme d'habitude, je tombe... J'atterris sur les fesses. Je rigole un moment puis je me relève. Je secoue un peu mon uniforme et je regarde par la fenètre.

Il fait beau...

Je réfléchis un moment... Je commence à marcher un peu rapidement dans un couloir menant à la cour intérieur. Devant la cour intérieure. Il fessait doux, je respirai un bon coup. Une petite brise ayant le parfum du printemps et des nombreuses fleurs qui entourait Ouran. Un garçon était juste à côté de moi. Je n'osai pas vraiment lui dire bonjour car, je ne voulais pas le déranger pendant qu'il écoutait sa musique. Je jouai un peu avec mes doigts. Le jeune garçon était asse grand je pense qu'il ne m'avait pas trop remarqué (rire). Je lève la tête discrètement, trop curieuse de savoir à quoi il ressemblait... Des cheveux blonds vénitiens, des vêtements noirs et un petit sourire. Ce léger sourire m'a un peu amusé. J'avais du mal à détacher mon regard... J'entendais un peu sa musique et ça m'a soudainement apaisé. Je baisse les yeux avec un léger sourire.


(Jespère ne pas avoir fait de bêtises dans mon post =p )
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Edhelwenn Myosotis
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MessageSujet: Re: En fuyant l'ennui...   En fuyant l'ennui... Icon_minitimeJeu 5 Mar - 11:22

[HRP:Ton post est bien ^^ Tu devrais peut-être juste taper sur Word avant, tu fais pas mal de fautes d'orthographe, c'est un peu dommage parce que tu écris bien...=)]

Je m'étais assis depuis quelques minutes dans la cour. La plupart des filles rassemblées en groupes de poules gloussantes me jetaient des coups d'œil qui se voulaient discrets et se chuchotaient des choses apparemment fort excitantes en papillonnant des cils.

*Pff...Aucun intérêt...*

Pourtant une jeune fille était seule. Elle était arrivée par la porte de derrière, et semblait de bonne humeur. Elle avait l'air assez jeune mais curieusement, elle semblait moins stupide que le reste des gamines qui m'entouraient.

Avec une démarche qui pouvait presque ressembler à de la danse, elle s'assit à quelques mètres de moi seulement, le regard levé vers les cieux, comme si elle tentait de déchiffrer les formes des nuages.

Mon sourire n'avait toujours pas bougé, et il s'agrandissait au fur et à mesure que je l'observais. Je m'amusais à l'observer lorsqu'elle regardait ailleurs et à regarder autre part dès qu'elle tournait les yeux vers moi.

Que pensait-elle? Que se disait-elle sur moi? Pensait-elle la même chose que toutes ces filles stupides qui m'exaspéraient ou montrait-elle des capacités plus poussées que ces dernières à élaborer une réflexion? Avait-elle remarqué mes yeux vairons, l'un vert l'autre ambré, ou bien cela la choquerait-il?

Ce petit jeu dura un moment... Jusqu'à ce que l'ennui me pousse à le compliquer un peu. Je me levai, et en sifflotant, éteignis mon mp3. Puis d'un pas décontracté, je me dirigeai vers elle. Elle semblait n'avoir pas encore remarqué, un sourire flottant sur ses lèvres, absorbée par le ciel lumineux. Alors je vins me placer juste derrière elle et baissai les yeux jusqu'à ce que mon visage entre dans son champs de vision.

Elle était assez mignonne en fait. Enfin, je ne sais pas, je prêtais tellement peu attention aux filles que je n'avais pas réellement idée de ce qui constituaient le critères de beauté de notre époque. Sa peau pâle brillait sous la clarté du soleil et ses yeux clairs et lumineux me donnèrent l'étrange impression de refléter des étoiles qui n'apparaissaient évidemment pas à cette heure-ci de la journée. Et ses cheveux voletaient paisiblement dans la brise qui passaient, entraînant sur leur chemin un doux parfum de shampoing fleuri.

Elle sursauta lorsqu'elle me vit.
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MessageSujet: Re: En fuyant l'ennui...   En fuyant l'ennui... Icon_minitimeJeu 5 Mar - 19:49

(Gomen pour les fautes ^//^", Ta façon d'écrire est magnifique *p* !)

Ah je...=//0...

Ce garçon m'avait asses surprise. Je levis la tête et regarda attentivement le jeune homme. Qu'il est beau... Je pensais rêver ou alors faute du soleil ma vue me jouait des tours mais, je me suis ensuite rendu compte que le garçon avec des belles et bien des yeux vairons. Un vert et l'autre ambre. Je n'avais jamais rien vu de telle ! Ca ma un peu surprise. Sans trop savoir pourquoi, j'aimais. Oui j'aimais ses yeux vairons. Un sourire malicieux m'est alors venu.

Bonjour !

Je n'arrivais pas à détacher mon regard de ses yeux. Des questions d'enfants me viennes à l'esprit. "Ca lui fait mal ?","Voit-il bien?", "Ce moque-t-on de lui?", "Ecequil aime ?". J'esayas ensuite de l'imaginer avec deux yeux vert ou deux yeux de couleur ambre... Mon dieu qu'il est beau ! Je ne connais pas grand-chose en beauté masculine mais, ce jeune homme est vraiment très charmant. Sa taille m'a pas mal impressionné aussi !
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Edhelwenn Myosotis
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MessageSujet: Re: En fuyant l'ennui...   En fuyant l'ennui... Icon_minitimeMer 11 Mar - 9:30

*Pas mauvais comme effet* me dis-je, me félicitant moi-même de la superbe idée que j'avais eue. Apparaître comme ça derrière elle, à contre jour, de face, devait me rendre encore plus impressionnant.

Elle commença par bredouiller d'abord, apparemment perturbée par ma soudaine apparition. Elle me dévisagea pendant un court moment, avant de lancer un "Bonjour!" joyeux, accompagné d'un sourire malicieux qui me surpris et marqua un bon point pour elle.

Un bon point qui lui donna le droit de m'avoir à côté d'elle. Je m'assis, levant à mon tour les yeux vers les Cieux. Le vert des feuillages qui nous entourait se mêlant aux couleurs orangées du ciel qui commençait à s'assombrir donnait un aspect irréel à la scène. Je me surpris à apprécier ce moment.

"Edhelwenn Myosotis.Tu peux m'appeler Edhel," me présentai-je lançant un coup d'œil rapide vers la jeune fille. " Je suis nouveau, je suppose que tu dois avoir entendu parler de moi...Et toi tu es en quelle classe? Tu fais partie d'un cercle?"

Je m'étais tellement ennuyé pendant les quelques derniers jours où j'avais du régler des tonnes de papiers administratifs pour l'inscription et où j'avais du ensuite ranger mon immense appartement, que j'avais vraiment besoin qu'on me parle, q'on me distraie, qu'on me raconte des choses. J'étais curieux de savoir si cette fille avait eu une vie intéressante ou si elle n'était qu'une gamine pourrie gâtée par ses parents riches.

A vrai dire, je ne sais pas vraiment si elle m'intéressait, peut-être était-ce juste son air joyeusement solitaire qui m'avait attiré. Elle me lasserait sûrement vite.

*Comme toujours....*
me dis-je sombrement.

J'attendis ses réponses à mes questions, les yeux à nouveau tournés vers les nuages sans formes, le vent décoiffant doucement mes cheveux, le visage mélancolique, perdu dans des pensées noires que seul moi connaissais et connaîtrais toujours.
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MessageSujet: Re: En fuyant l'ennui...   En fuyant l'ennui... Icon_minitimeMer 11 Mar - 14:23

J'ai été surprise du fait qu'il s'assoit à côté de moi.
Il semblait rêveur, calme et posé. Je le regardais doucement.
Le vent qui fessaient virevolté ses cheveux d'une façon très douce. Son regard est télement profond...mélancolique...
Quel charme !

Miharu, Miharu Sôma enchantée Edhel !

Je lui souris gentiment.

Je n'ai pas vraiment entendu parler de toi...
Je suis ici depuis le collège alors si tu as besoin d'aide, n'hésite pas à me demandé ^^ !
Je suis en 1eC et je ne fais pas vraiment parti d'un cercle.
Par contre, je fais partie du club de musique et de chant. Et toi, sans indiscrétion ? =D

Sans m'en rendre compte, je souriais joyeusement.
Sans vraiment comprendre, j'étais bien avec Edhel.
Je ne quittas pas Edhel du regard pendant un instant.
Ca m'a intrigué quand il m'a dit "Je suppose que tu dois avoir entendu parler de moi..."
... Il a fait quelque chose de spéciale vis a vis des autres élèves ?
Il est vraiment très mystérieux...
Il semblait ailleurs...
J'ai eu l'impression de me voir dans un miroir quelque temps après la mort de ma mère. J'aimerais qu'il sourit joyeusement.
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Kuromaru No Himitsu
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MessageSujet: Re: En fuyant l'ennui...   En fuyant l'ennui... Icon_minitimeMar 17 Mar - 9:41

En fuyant l'ennui... Double10
~¤~ Identity ~¤~


L’endroit est grand et, une pochette sous le bras et mon violoncelle sur le dos, je commence à trouver insupportable de parcourir ces couloirs interminablement glacés. Si répétitif, c’en est lassant … Tellement lassant. Quelle vie plate doivent mener les étudiants d’Ouran, sans relief. Je les observe comme à mon habitude, la plupart ne nécessite pas plus d’un coup d’œil pour les décrire, aussi bien physiquement que mentalement. Ils ne m’intéressent guère, ne vous attendez pas à ce que je vous fournisse des exemples, je les ai déjà oublié. Mais comme certains me disent : pas besoin d’avoir un intellect très évolué pour se faire disséquer … Bon ok personne ne m’a jamais dit ça, mais ça pourrait, si la race humaine s’intéressait à autre chose qu’à elle par instants. Bref, me voici arrivé dans la cours intérieur, plutôt lumineux, je me sentirai mieux dans mon château, mais quand faut faire avec … Je m’installe à une table, seul. Je sors de la pochette un magnifique échiquier en marbre et le set de pièce qui va avec. Une fois tous les pions en place j’ouvre mon étui, ou cercueil, et en extirpe mon instrument que j’accommode devant moi. Les notes commencent à s’en échapper, les pièces commencent à bouger …

Moi je ne suis que le carrelage pâle et foncé, paradoxal dans ma propre existence. Si difficile à déchiffrer, mais pourtant bien ordonné, – tout de même – je suis tout et rien, à la fois confiance et méfiance. Je suis les huit pions à la fois, fidèles serviteurs s’avançant les yeux clos, pouvant faire un départ de deux petits pas puis, pas à pas, je m’utilise dans une voie à sens unique. Je suis la tour, forte et inébranlable qui ne peut trembler qu’en son for intérieur. Je marche droit, presque imposant, sans trop oser voir ce qui m’attend. Je suis le cavalier, prompt à réagir. Je passe par-dessus les obstacles dressés, toujours prêt à servir et protéger dans une confiance aveugle qui peut me détruire. Je suis le fou : rigolo au cœur tendre. Parodiant mes pairs pour me faire entendre, je marche de travers, mais le plus tragique … Même lorsque je suis sérieux, on me dit comique. Je suis la reine, à qui tout est permis
Je dois toujours intervenir, pour mes amis … Et je me fais abattre par derrière lorsqu’on profite de mes faiblesses passagères. Je suis le roi, par qui tout se joue. Vieux, las et malade, mais toujours vif je commande, j’affronte l’ennemi. Il y a espoir, tant que je reste debout.
Oui je suis cette planche bicolore, indispensable, siège de tant de combats, tant de silences. On peut toujours compter sur moi, sur ma table pour ouvrir le jeu, ou le laisser en latence. Je suis un échiquier et n’ai jamais connu d’autres échecs que les amitiés qui m’ont déçues.

Mon attention n’est guère attirée par le monde qui m’entours, j’avais déjà fait le tour de la cours du regard, ma malveillance scientifique s’était endormie profondément … Aucune dissection pour aujourd’hui … Juste des notes vaines, clamant au monde mon irréductible soif de savoir, de beauté. Je ne peux que balancer mon archer, l’interrompant par moment pour déplacer une pièce. Voila déjà quelques temps que la partie a débutée, les deux camps sont à égalité. Un match qui va décider de tout le reste, le match décisif. Aucune tension ne vient parasiter l’air mais l’atmosphère commence à se charger d’une adrénaline vicieuse, virale, infectant l’entourage, surtout les spectateurs. L’échiquier au milieu de la table représente le champ de bataille et les deux camps bien assied dans leurs fauteuils se regardent mutuellement, tentant de trouver se que l’autre pense, se qu’il prévoie faire au prochaine coup … J’adore jouer contre moi-même, je trouve que les suprises n’en sont encore que plus … Surprenantes ? Chaque pion a son rôle, certains ne sont plus très loin, d’autres n’ont presque pas bougé, mais le round décisif approche à grand pas et aucune de mes deux parties ne laisseront l’autre prendre l’avantage. Mais après tout, pour mes maîtres, ce n’est qu’un jeu, simplement des pions qui avancent et rien d’autre, alors pourquoi ne pas en sacrifier quelques uns pour le bien des autres ? Ou plutôt, pour le bien de celui qui les déplace … Mon bien …
Du côté des pâles, la majorité des pions sont encore debout, mais il ne peut rien faire, tous ne marchent plus sur la planche, ils ne servent à rien. Le roi est de moins en moins utilisé, il ne fait que se déplacer pour ne pas mettre fin à la partie – pas si vite ! –, la reine se rapproche tranquillement mais sans plus, elle ne représente pas une réel menace … Pas encore … Du côté plus sombre, la reine est dominante, elle n’a qu’à bouger un peu et elle se retrouve en position de puissance, quelques pions empêchent la dernière pièce dangereuse des pâles à approcher. Le cavalier et la tour ne sont plus très utiles non-plus, dans leur coin, ils ne bougent plus, la tour est prise à droite de la planche, entourée de pions pâles. Ne reste que le cheval du côté pâle, la dernière pièce jalousement défendue jusqu’à se point. Depuis le début de la partie, le canasson s’est taillé une place jusqu’à l’autre bout de la plaquette de jeu, il doit passer ! Maintenant, il est pris, tout comme le roi et le fou de l’autre bord. Que faire ? Le cavalier peut peut-être ramasser la reine, mais le roi ou le fou lui sauteront dessus aussitôt, et la partie serait alors terminée – déjà ? –, le cheval est le dernier pion qui sépare la reine sombre du roi pâle … Devant lui se tient le fou ennemi et une case plus loin que se qu’il peut se déplacer, se trouve le roi … Le cheval est – on le sait bien – la pièce bizarre du groupe, il ne peut avancer comme il le veut et tente de se faire une place du mieux qu’il peut, malheureusement – bien des fois – il se retrouve hors du jeu assez vite. Mais pour une fois, il s’est rendu au bout, et on compte bien ne pas le laisser partir aussi facilement. Le fou qui se tien devant lui, au début semble ne pas être une grande résistance, mais malheureusement, cause d’erreur d’observation, s’est avéré être un pion déterminant, et le roi tente tant bien que mal de protéger sa reine, mais commence à perdre de la vigueur et devient difficile à déplacer.
Il reste la tour pâle, à laquelle on ne prêtait pas beaucoup attention, mais depuis le début, la tour aide l'animal monté à avancer, et maintenant, elle pourrait peut-être sortir quelque chose qu’on n’attendait pas et faire pencher la balance …

Cette partie va bientôt se terminer, l’enjeu est grand et le perdant ne risque pas de bien prendre la défaite, c’est trop gros pour être seulement envisageable … Mes yeux fous trahissent mon excitation intérieur, ce bouillonnement d’énergie mentale que moi seul peut percevoir et comprendre. Alors qu’avant mes coups d’œil ce faisaient fréquents, j’ai totalement délaissé ce jeu stupide de regard et de surveillance pour ce jeu beaucoup plus intéressant, avec un adversaire beaucoup plus intéressant, moi-même !


Alors dites-moi pourquoi – Ô grand pourquoi ! – je lance ce regard par-dessus mon épaule, en direction de ce jeune couple – je présume – qui bavarde tranquillement loin de moi ?!? Pourquoi a-t’il fallut que ma malveillance scientifique s’éveille à ce moment précis où la tension était à son comble en moi ? J’hésite ! Que faire ?! Abandonner ma si attirante partie ou m’approcher de ce si attirant petit couple – en particulier de cette si innocente et attirante victime ! – ? Vous êtes si lents que j’ai déjà pris ma décision ! Et c’est avec un soupir ravageur que je me lève et délaisse mes occupations en plan. Je réajuste mon manteau sur mes épaules et appuie sur mes lunettes. En route je me passe une main dans les cheveux pour me calmer intérieurement. Je me plante devant le charmant duo, interrompant sûrement leur conversation grâce à charisme et ma présence. J’adresse à peine un sourire quelconque à la fille, mais j’ai déjà envie de me retourner vers l’autre, ma « victime ». Quoi vous imaginiez que c’était la fille ? Hahahahahaha, vous êtes vraiment idiots ou alors … Non en fait vous n’avez aucune excuse. Ma tête se penche et mon regard se plante dans les yeux verrons du jeune homme à qui je fais maintenant face. Je peux compter par années toutes les nuits, après tant de journées dont j'en trépasse à minuit. Où j'ai longuement guetté, blâmant l'infortune, non sans m'oppresser, la tombée d'une lune. Cette douce figure au teint luisant, ces traits inexplorables. Et tous ses murmures languissants, cette pulpe ineffleurable, font une harmonie frustrante, qui n'a de désir que pour moi. Oui, car tout en étant content, il ne l'est que pour son roi. La nuit semble mon monde, les étoiles apparaissent comme être le sien. Des lueurs que je fonde, je distille tous mes biens. Et pourtant c’est sans nulle prétention divine que pour m'en rapprocher, que je le bâtis et l'imagine. C'est en ressentant la réalité, que des sentiments me défigurent, c'est en gardant volonté, qu'inertie j'endure.
Le silence est aussi un mystère que je me dois d’étudier, en cet instant j’aurai pu car il s’installa un long moment, entre nous deux – je ne compte déjà plus la jeune étudiante qui semble avoir été éclipsée par nos deux présences réunies –. Mon masque réapparut soudain, invisible et dure barrière qui nous sépara et coupa. Des calculs m’emplissent la tête déjà, je ne peux les stopper, on ne peut aller contre sa nature …


Bonjour, je suis nouveau, vu votre apparence, vous devez au moins faire partie du club d’Hôte. Moi je suis Kuromaru Himitsu et je ne fais que partie du club de musique et du club d’échec. Je me débrouille pas mal dans ces deux domaines là paraît-il … Appelez-moi Himi. Enfin bref …

Je m’adresse expéditivement à la jeune femme :

Tu ne voudrais pas nous laisser en fait, entre terminals quoi … Mais bon tu fais comme tu veux … Je ne serai pas responsable …
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Edhelwenn Myosotis
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MessageSujet: Re: En fuyant l'ennui...   En fuyant l'ennui... Icon_minitimeJeu 19 Mar - 17:29

[HRP: Himitsu==> Je ne m'attendais pas à rp de si tôt avec toi, mais puisque tu es là...^^
Miharu==> Ne te vexe pas des paroles de mon personnage...il est méchant xD]

Edhelwenn avait finalement abdiqué. Rien ne le sauverait de l’ennui ce soir là.

La jolie jeune fille assise à sa gauche avait répondu à ses questions. Elle se nommait Miharu Sôma et faisait partie du cercle de musique. Lorsqu’elle lui demanda de quels cercles lui faisait partie, il resta un moment silencieux, ne sachant que décider. Elle me regardait, heureuse, souriante, comme absorbée par ma présence, et surtout, complètement aveuglée par une naïveté sans bornes.

S’il lui avouait de quel cercle il faisait en effet partie, elle risquait de s’envoler, effrayée. Mais il se dit que ce serait peut-être là la seule manière de s’amuser un peu ce soir. Oui, Edhelwenn était ce genre de personne, que la peur de certains fait sourire avec mépris, avec fierté.
Que décider ?

La Magie Noire, noire…Noire, c’est-à-dire sombre comme son cœur, cruelle comme son esprit, sadique comme son corps…La Magie qui l’avait attirée depuis de nombreuses années, avant même la mort de sa sœur… Sa sœur était plutôt un être de Magie Blanche. Oui, elle avait été son contraire, un contraire essentiel, qu’il avait pourtant laissé partir. Il l’avait laissé et s’était enfermé seul dans l’obscurité de la Sorcellerie des ténèbres. La Sorcellerie éblouissante, dévorante, aux tentacules de ténèbres envahissantes, celle qui vous mord jusqu’aux plus profonds de vos soupirs, jusqu’à vos songes les plus délicieux, jusqu’à vos rêves naïfs et vains si irréalisables qu’ils finiraient par vous tuer de déception. La Sorcellerie les tue. Elle détruit méthodiquement l’ignorance que les gens ont de la douleur et de la mort, elle aspire leurs espoirs futiles, elle est coupable d’anthropophagie mentale...

*Et depuis quelques années, Elle est ma meilleure amie. *

Finalement, il décida finalement que si elle prenait peur en apprenant qu’il était membre du cercle de Magie Noire, c’était qu’en plus de n’avoir ni son âge ni d’intérêt particulier, elle était le genre d’oiseau au courage d’une taille inférieure à celui d’une mouette, et que par conséquent, elle ne serait pas une perte importante.

Mais, alors qu’il s’apprêtait à lui répondre, un jeune homme entra dans la cour. Il était plutôt grand, et marchait en transportant avec lui un attirant parfum de puissance. Il était comme une sorte d’incarnation de la Magie Noire avec qui le jeune homme aux yeux vairons avait si souvent flirté. Tandis qu’il avançait silencieusement, gracieusement, ses yeux gris balayèrent la Cour avec dédain et désintérêt.

Tout n’était pas perdu, pensa Edhel.

Ses longs cheveux noirs ondulaient gracieusement sous les rayons de la lune blanchâtre. Oui, la lune était à présent visible. Il ne faisait pas tout à fait nuit, mais la lune était immense, elle les dominait tous de sa hauteur. Oui, tous sauf lui. Lui, cet homme qui semblait avoir le monde à ses pieds.

Il reflétait l’intelligence, il brillait d’expérience, il suscitait un intérêt malsain, il attirait vers lui les regards des élites et rendait aveugles les masses. Il était la Classe. Mais plus encore que dans son apparence, il était empreint d’un soupçon de douceur et de bizarrerie qui transformait ce tableau en un impressionnisme de paradoxe.

Comme pour soutenir cette dernière observation, il déposa au sol un cercueil, qu’Edhelwenn n’avait remarqué auparavant.

Il se détacha ensuite d’une pochette assez grande dont il sortit un échiquier incroyablement beau, en marbre sculpté.

*Saleté de riche…*se dit sombrement Edhel.

Le garçon aux yeux gris se mit à jouer tout seul aux échecs, étant à la fois lui-même et son propre adversaire… Edhelwenn ne pouvait pas jouer ainsi, il aurait simplement laissé gagner un des camps qu’il aurait plus aimé qu’un autre. Nonobstant cet élément, il adorait jouer aux échecs. Il était assez bon là dedans.

L’Etrange ouvrit ensuite son cercueil et en tira un violoncelle. Il commença à jouer une mélodie douce et poignante, ressemblant fort à celles que le jeune garçon aux cheveux vénitiens écoutait lorsqu’il était au plus bas, comme pour creuser plus profond encore le puits de son désespoir. L’air aux tonalités mineures plongeant dans des variations mélancoliques s’arrêta un court instant alors que l’homme mystérieux qui se trouvait à quelques mètres de Miharu et lui semblait perdu dans des arias de pensées bien plus mouvementées et rapides. Sa partie semblait battre son plein. Il était rapide.

Sûrement un calculateur dangereux, nota Edhel avec un intérêt grandissant en même temps que le sourire cynique qui éclairait à présent son visage.

Il tenta ensuite de transformer ce rictus en sourire sincère, tandis qu’il se tournait vers Miharu.

" Il y a des gens étranges ici…C'est amusant…Tu le connais ? " dit-il, tentant de cacher le fait qu’il était en vérité bien plus intéressé par cet être que par la jeune fille pourtant mignonne qui lui faisait face. Non. Pas pourtant. C’était sûrement précisément parce qu’elle était mignonne qu’Edhelwenn ne s’attardait pas sur son cas.

Il préférait les gens sombres, les âmes esseulées, décharnées, aux nuits tourmentées par des songes sépulcraux, aux désirs maladifs et monomaniaques, les caractères à schizonévroses transitoires, les personnages dépérissant de troubles compulsifs de scission interne cérébrale.

Oui, il aimait les êtres dérangés, parfaitement saugrenus, aux démarches insolites, aux discours abyssaux aux premiers abords, ayant trop vécu pour que les gens normaux ne les déchiffre, ayant souvent fulminé d’avoir trop parlé et s’enfermant à présent dans un silence ou derrière un masque. Les personnages tantôt vitupérant, tantôt placides qui ne vous laissaient jamais le temps de plonger dans la neurasthénie.

Oui, c’était cela. Cela qu’il cherchait à fuir depuis des mois : l’ennui, la platitude, la monotonie, la lassitude, la morosité... Et justement, Miharu avait beau être une fille adorable, elle était beaucoup trop normale pour lui. Elle ne lui apporterait certainement jamais de choses qu’il n’avait pas encore vues.

Et pourtant… Pourtant quelque chose en elle l’avait attiré ce jour là… peut-être était-ce ce côté doux qui l’avait fait projeter l’image de sa sœur sur cette jeune fille... Il chassa rapidement les images macabres qui s'apprêtaient à prendre l'assaut de son esprit encore une fois.

Alors qu’il commençait à s’en vouloir, se rendant compte qu’il avait encore laissé son regard posé sur l’homme aux longs cheveux bruns et qu’il s’apprêtait à tourner à nouveau les yeux vers Miharu, attendant sa réaction, l’homme en question, qui avait attiré ses yeux aux couleurs discordantes depuis son arrivée, jeta un coup d’œil par-dessus son épaule et le fixa directement, lui.

Avait-il senti son regard posé sur lui ? Sa partie ne semblait pourtant pas terminée...

Et avant qu’Edhelwenn n’ait vraiment le temps d’analyser le type de regard que lui lançait cet homme, plutôt attrayant qui plus est, il était devant lui, accroupi. Il s’était déplacé de façon très rapide. Quelque peu décontenancé par cette apparition soudaine et ce rapprochement inopiné, Edhelwenn resta coi quelques minutes.

Contre toute attente, le garçon sourit, ouvrit la bouche et dit d'une voix exquise...

" Bonjour, je suis nouveau, vu votre apparence, vous devez au moins faire partie du club d’Hôte. Moi je suis Kuromaru Himitsu et je ne fais que partie du club de musique et du club d’échec. Je me débrouille pas mal dans ces deux domaines là paraît-il … Appelez-moi Himi. Enfin bref … "

Puis à la surprise de Edhel, encore une fois, il se tourna vers Miharu et lui parla de façon assez méchante.

"Tu ne voudrais pas nous laisser en fait, entre terminales quoi … Mais bon tu fais comme tu veux … Je ne serai pas responsable …"

Edhelwenn était partagé entre plusieurs sentiments contradictoires. Il hésitait entre l’embarras face à cette cruauté envers la jeune fille qui l’accompagnait, une certaine inquiétude, et surtout plus fort que cela une curiosité qui le poussait à avoir tout de même un peu envie que Miharu les laisse. Mais en même temps la culpabilité vint s’ajouter au tout, le poussant à se retraiter dans le silence.

Il lança simplement un regard interrogateur à Miharu, pour savoir ce qu’elle allait faire. L’homme qui se tenait en face de lui était dangereux. Edhel le savait. Et plus fort que la curiosité, il y avait le refus de laisser cette jeune fille se faire blesser simplement au final à cause de lui, puisque s’il n’avait pas été là, l’homme ne serait jamais venu les voir. Son regard se transforma en requête toujours muette.

Il se tourna ensuite vers l’homme qui le regardait intensément.

" Nous ne faisons pas partie du club d’Hôtes, mais merci du compliment… " dit-il d’un air quelque peu interdit, ne sachant réellement que faire… " Je ne savais pas qu’il y avait un club d’échec je devrais peut-être m’inscrire… "rajouta-t-il de plus en plus gêné par la situation.

Au moins, se dit-il avec ironie, il n’était plus question de s’ennuyer.
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Miharu Sôma
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MessageSujet: Re: En fuyant l'ennui...   En fuyant l'ennui... Icon_minitimeDim 22 Mar - 16:37

" Il y a des gens étranges ici…C'est amusant…Tu le connais ? "

"Non je n'ai pas cet honneur =). Quelle magnifique mélodie..."

Je me suis senti étrange. Sa chanson m'avais complètement transpercé.

Contre toute attente, le garçon sourit, ouvrit la bouche et dit d'une voix exquise...

" Bonjour, je suis nouveau, vu votre apparence, vous devez au moins faire partie du club d’Hôte. Moi je suis Kuromaru Himitsu et je ne fais que partie du club de musique et du club d’échec. Je me débrouille pas mal dans ces deux domaines là paraît-il … Appelez-moi Himi. Enfin bref … "

Puis à la surprise de Edhel, encore une fois, il se tourna vers Miharu et lui parla de façon assez méchante.

"Tu ne voudrais pas nous laisser en fait, entre terminales quoi … Mais bon tu fais comme tu veux … Je ne serai pas responsable …"

J'ai été asse surprise parce qu'il venait de me dire. J'ai lancé un regard à Edhelwenn puis à Himitsu. Je me suis mise à la place de Edhel et j'avais bien compris que la situation était un peu embarrassante pour lui. J'ai regardé Himitsu dans le blanc des yeux avec peut-être une légère froideur... Je tiens surement ce "double-visage" de ma grande soeur. Je lui est fait comprendre que j'allai faire ce qu'il m'avait si "gentiment" demandé mais, que je n'avais pas apprécié sa façon de faire... Je me trouve un peu changé depuis quelque temps. C'est surement sous l'influence de ma soeur un peu excentrique et de si grand caractère ! J'avais tout de même quelques méfiances à l'égare de ce terminale au style . Je me tourne à Edhelwenn et je lui souris d'une façon douce et très amicale.

"Mais je comprends tout à fait. Et bien je vais vous laisser alors ! (Je me lève et m'éloigne un peu)
Bonne fin de journée les garçons. Et hum..."
J'ai eu l'impression de rougir... Je tente de garder le sourire en fixant Edhel.
"J'espère que nous nous reverrons Edhelwenn !"

Je me suis ensuite incliné devant le terminale. Il avait un style impressionnant mais, ce n'est pas sa qui allait me rabaissé.

A ce moment, je commençai à partir sauf que je n'avais pas vu la marche... Je tombe bien sûr. Je me rattrape au sol avec mes deux mains mais bon le mal était déjà fait, je m'étais comme on dit si bien "gameller" ! Je rigole toute seul et je "taille la route" le plus rapidement possible sans me retourné. Je ne préférai pas imaginé leur réaction... Quelle classe Miharu, oh oui, QUELLE CLASSE !


(J'ai été absente pendant un long moment car, j'ai été très malade. Je suis vraiment désolé >.<")
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